Donation

Après s’être impliquée auprès du centre Lampedusa Turtle Rescue, la Fondation Octopus est fière cette année de soutenir l’association française Peau-Bleue, l’une des rares à étudier les deux espèces d’hippocampes présentes en France. Active depuis 1995, l’association s’intéresse plus particulièrement à la famille des syngnathidés, à laquelle ces étranges poissons appartiennent. Malgré le fait que le « cheval de mer » soit l’une des espèces les plus emblématiques des mers et océans, ce sont des animaux dont la connaissance scientifique est encore très limitée.

En soutenant l’association Peau-Bleue, la Fondation Octopus souhaite contribuer à une meilleure compréhension de ces animaux en étudiant leur comportement, leur biologie ainsi que leur rôle dans l’écosystème marin. C’est avec cet objectif que l’équipe opérationnelle de la Fondation se rendra d’ailleurs sur plusieurs sites de la côte française – l’étang de Thau, le bassin d’Arcachon ou la côte sud de Bretagne – afin d’aider les biologistes de Peau-Bleue dans leurs recherches, mais aussi pour tenter de répondre à une question importante: les hippocampes sont-ils des indicateurs de la santé des herbiers sous-marins?

Toutefois, le rôle de la Fondation Octopus dans ce projet ne se limite pas à soutenir la recherche scientifique en biologie marine. Son but est aussi de faire en sorte que le grand public soit mieux informé sur ces thématiques. C’est pour cela que le soutien à l’association se fera en partenariat avec le Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, à travers son Marinarium de Concarneau, avec pour volonté d’informer les petits comme les grands sur les richesses de la mer et d’expliquer les liens parfois complexes entre les différentes espèces présentes. La Fondation Octopus, grâce à son soutien financier, permettra de rénover la section dédiée aux herbiers marins, dont l’hippocampe est l’un des principaux habitants.

Ce double partenariat réjouit Julien Pfyffer, fondateur et président d’Octopus: « Nous allons avoir l’immense chance de pouvoir aider la recherche et la médiation scientifique presque simultanément. C’est un grand honneur de pouvoir associer le travail de la Fondation à celui du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, qui informe des dizaines de milliers de personnes chaque année ».

Photo: ©Philippe Henry