Posidonia oceanica n’existe qu’en Méditerranée.
Cette plante ancienne joue un rôle fondamental dans le fragile écosystème local. Non seulement absorbe-t-elle annuellement 15 fois plus de dioxyde de carbone qu’une surface similaire de la forêt amazonienne, mais elle produit également de grandes quantités d’oxygène. En outre, elle offre un habitat crucial pour d’innombrables espèces et protège nos précieuses côtes sablonneuses de l’érosion.
Pour toutes ces raisons, cette plante doit être protégée à tout prix.
Malheureusement, les herbiers de posidonie ont régressé de 34 % au cours des cinquante dernières années, et le taux de déclin est supérieur au taux de repousse.
Il est important de sensibiliser aux meilleures pratiques pour éviter d’autres dommages. Telle est la tâche assumée par des ONG telles que Kosamare, nos partenaires en Grèce.
Afin de mieux comprendre son évolution annuelle, la Fondation Octopus a déployé ses drones aériens depuis 2017 pour produire des cartographies précises (ou photogrammétrie) des criques de la partie nord de l’île de Céphalonie, en mer Ionienne.
Une fois que le drone est en l’air, il prend de nombreuses photos de la zone d’étude, à différentes altitudes et sous différents angles. Une fois de retour au bureau, les photos sont analysées dans un puissant logiciel. Il réorganise les images dans l’espace afin de recréer l’environnement en 3D dans un processus appelé photogrammétrie.
Au fil des années, ces documents peuvent être comparés et étudiés afin de suivre l’évolution des herbiers de Posidonie.
Plus d’informations peuvent être trouvées sur le site internet de Kosamare.