Donation

Au mois de septembre, l’équipe de la Fondation Octopus s’est rendue une nouvelle fois en Albanie, sur le site antique d’Oricum. Il s’agissait cette fois d’aider les archéologues de l’Université de Genève (UNIGE) et de l’Institut albanais à mieux comprendre la partie immergée de la ville ancienne.

capture-decran-2016-10-25-a-09-32-13

Au terme de cette mission de deux semaines, la Fondation Octopus a fourni aux archéologues terrestres une documentation complète des fonds de la lagune afin de savoir s’il reste aujourd’hui encore des vestiges de cette ancienne cité portuaire, que Jules César décrit dans ses Commentaires sur la guerre civile (c.48 av. J-C). Les documents fournis par la Fondation Octopus ont permis de révéler de nombreuses structures, tels que des murs, des dalles de pierre, ou encore des structures répétées qui pourraient être les bases d’une très grande colonnade.

Mais si cette mission a été « une vraie réussite, elle n’a pas été simple », explique Julien Pfyffer, président de la Fondation Octopus. « La lagune d’Oricum est peu profonde, parfois vaseuse, et n’offre qu’une visibilité limitée à certaines heures de la journée. En revanche, sa situation particulière, ainsi que la transparence de l’eau a permis d’utiliser un drone pour réaliser un immense plan photographique, qui a permis aux archéologues de localiser les structures de pierre qui pourraient être liées au port ancien de la ville ».

L’ensemble des données collectées par la Fondation Octopus permettra de fournir aux archéologues un dossier complet de ces repérages, et d’envisager une nouvelle campagne de fouilles archéologiques sous-marines dès septembre 2017. Peut-être qu’alors, il sera possible de percer certains des mystères du port antique de la ville.

©P.Henry