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Fondée en 2015 par le Franco-suisse Julien Pfyffer, la Fondation Octopus s’est donné pour mission de favoriser l’exploration du monde marin dans les domaines de la biologie et de l’archéologie sous-marine et de rendre ce savoir accessible au plus grand nombre.

L'équipe de la Fondation Octopus lors de l'expédition pilote en Grèce - ©Fondation Octopus

L’équipe de la Fondation Octopus lors de l’expédition pilote en Grèce – ©Fondation Octopus

Notre planète est recouverte à 71% par les mers et les océans, dont seuls 5% ont été explorés à ce jour. C’est en partant de ce constat que Julien Pfyffer, journaliste, marin et plongeur professionnel, a créé la Fondation Octopus, établie à Lausanne.

«C’est en initiant et dirigeant plusieurs expéditions en mer que j’ai réalisé à quel point l’exploration marine en était à ses premiers balbutiements, explique Julien Pfyffer. Mais c’est en tant que reporter pour plusieurs média généralistes (Paris Match, Time Magazine, Le Figaro), j’ai compris le fossé qu’il y avait entre la recherche scientifique et le grand public. La Fondation Octopus, reconnue d’utilité publique, est là pour soutenir l’exploration mais aussi la vulgarisation et la médiatisation du savoir.»

La mission de la Fondation Octopus consiste donc à apporter un soutien financier aux projets sélectionnés ainsi qu’à accompagner sur le terrain les chercheurs en leur proposant un appui opérationnel, logistique, technique et médiatique.

Pour atteindre ses objectifs, la Fondation Octopus vise à nouer des partenariats solides avec des organisations internationales telles que l’UICN ou l’UNESCO, et à établir des relations de collaboration avec des institutions de recherche de renommée telles que l’UNIGE, l’UNIL, le Muséum d’Histoire Naturelle de Paris ou l’agence américaine des océans et de l’atmosphère (NOAA).

L'une des "fenêtres sur la mer" que la Fondation Octopus veut multiplier © Octopus Foundation

Au cours de l’année 2015, la Fondation a notamment mené à bien un projet pilote  au large de Céphalonie dans les îles ioniennes (Grèce). Il s’agissait d’étudier les restes d’un avion de chasse britannique (type Bristol Beaufighter), abattu et coulé par les Allemands à la fin de la Seconde Guerre mondiale. En utilisant les dernières avancées technologiques, l’équipe de la Fondation a démontré qu’il était possible d’immerger le public dans les fonds marins pour leur permettre d’observer en 3D les trésors biologiques et archéologiques du monde marin.

En 2016, la Fondation Octopus prévoit de soutenir deux projets en Méditerranée, qui seront dévoilés sur le site internet.

Une équipe de la Fondation s’entraine d’ores et déjà en France, dans l’étang de Thau. «Les entraînements de plongée que nous réalisons ont pour but de tester notre capacité à réaliser le type de documentation que nous avons mené sur le projet pilote en Grèce, mais dans des conditions beaucoup plus difficiles de température, de visibilité et de météo», précise encore Julien Pfyffer. Nous réalisons ces entraînements en partenariat avec le DRASSM, qui étudie des traces d’occupations humaines néolithiques dans la région.»

La Fondation Octopus souhaite tenir le public informé de ses activités. A cet effet, elle a mandaté l’agence MaxComm, qui se chargera notamment de diffuser les résultats et les découvertes des divers projets initiés.

La Fondation sera notamment visible sur les canaux de communication suivants:
Site : www.octopusfoundation.org
Facebook : www.facebook.com/theoctopusfoundation
Instagram : Octopus_Foundation
Twitter : @OctopusSwiss