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Andy est en premier lieu un surfeur et un amoureux des océans. Sa passion pour la mer ainsi qu’une furieuse envie de comprendre les liens complexes du milieu marin l’ont poussé à rejoindre l’équipe de la Fondation Octopus. Au fil du temps, Andy est devenu un très bon journaliste d’investigation et un talentueux pilote de drones. Andy fait parti du staff d’OCEAN71 Magazine.andy-bw

Quel est ton rôle au sein de la Fondation Octopus?

Lors des missions sur le terrain, je suis le pilote de drone aérien. Je suis fasciné par ces petits engins volants qui nous permettent d’obtenir d’impressionnantes images aériennes. Que ce soit depuis un bateau qui navigue, ou depuis la terre ferme, je déploie mes hélices pour prendre de la hauteur et du recul. De retour à la maison, je suis journaliste et le traducteur Français/Anglais de la Fondation.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de travailler avec Julien Pfyffer et son équipe?

Je suis un grand passionné du monde marin, et il ne m’est pas souvent arrivé de rencontrer des personnes qui le sont encore plus que moi. Ce fut le cas lorsqu’on m’a présenté l’équipe de la Fondation. Une opportunité comme celle de travailler avec ces amoureux du monde marin ne se refuse pas, surtout lorsque l’on a la chance d’utiliser les dernières technologies pour faire avancer les connaissances. Je suis fier de travailler pour une équipe qui tente de combler ces lacunes.

Quel est ton rapport à la mer?

C’est la pratique du surf qui a changé ma vie, alors que j’avais 25 ans. Mon intérêt pour le surf m’a fait comprendre qu’il fallait s’intéresser à la courantologie, la météorologie, la bathymétrie, la biologie marine, et aux interactions entre tous ces domaines. Je suis de nature curieuse, et j’ai trouvé là une source presque inépuisable d’informations. Je fais de mon mieux. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne se passe pas une journée où je n’apprenne quelque chose de nouveau. La mer est un professeur passionnant.

Tes meilleurs souvenirs avec la Fondation Octopus?

En 2016, j’ai eu la chance de participer à ma première mission avec la Fondation Octopus. Nous sommes allés à Lampedusa, J’ai toujours eu un faible pour les tortues marines. Lorsque j’en vois c’est toujours un moment spécial. En juillet, nous avons passé 2 semaines avec la directrice du centre Lampedusa Turtle Rescue et son équipe. Je peux dire que c’était l’un des meilleurs moments de ma vie. Pouvoir travailler avec des gens qui ont une telle passion et qui vous la communiquent, c’est vraiment motivant. Durant ces quinze jours, nous avons relâché une demi douzaine de tortues, et j’ai pu suivre depuis le ciel les premiers instants de leur liberté retrouvée. C’était incroyable d’utiliser ce petit engin volant dans ce cadre.

Qu’est-ce que tu apprécies dans le fait de travailler avec la Fondation?

J’apprécie de participer à des projets qui ont du sens pour moi. J’ai la chance inouïe d’être entouré d’une équipe qui n’est pas motivée par le gain d’argent. Cela vaut tous les sacrifices. Evidemment, il y a des bonus et ce sont les missions sur le terrain. J’ai une formation d’employé de bureau, et j’étais destiné à passer ma vie devant l’écran d’un ordinateur. Alors quand, plusieurs semaines par année, je peux aller faire voler un drone dans des endroits à couper le souffle, c’est un sentiment exceptionnel.