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La Fondation Octopus repartira sur les terres albanaises les deux premières semaines de septembre entendant ainsi continuer à soutenir les archéologues de Tirana et de l’UNIGE  dans leurs recherches sur le site d’Oricum. Ceux-ci tenteront, lors de cette nouvelle mission, d’en savoir plus sur les restes se trouvant dans la lagune à proximité immédiate de l’ancienne ville.

Cette année, Krisztian Gal, archéologue mandaté par l’Université de Genève, mettra ses compétences et connaissances en archéologie marine au service du projet. Son intervention sera principalement axée sur l’observation et la reconnaissance des structures archéologiques visibles dans la baie ainsi que sur l’établissement d’un plan pour la suite de la recherche. C’est ce qu’on appelle plus communément une prospection, dans un cas subaquatique. Il n’y aura donc pas de fouilles à proprement parler, car cela demanderait une infrastructure beaucoup plus importante ainsi que des archéologues formés pour ce genre d’intervention. Krisztian Gal tentera également de déterminer s’il reste des vestiges du port dont parle Jules César dans son récit sur la guerre civile.

Pour l’archéologue, si le fait de travailler sous l’eau « demande toujours plus d’organisation que sur la terre », celui-ci estime que son travail sur le site d’Oricum ne présente pas de difficulté particulière. « Mais c’est ma première campagne en Albanie, donc c’est un peu l’inconnu pour moi, on verra », conclut-il. A noter que le scientifique a déjà beaucoup travaillé dans le lac Léman pour l’UNIGE, notamment sur les restes d’habitats du Néolitique.

La Fondation Octopus mettra quant à elle ses connaissances maritimes et techniques à disposition du projet, utilisant ses drones pour photographier le site. L’étude se basera sur le plan aérien de la lagune réalisé l’an dernier, et étudiera principalement les vestiges se trouvant à la surface du fond marin.

Photo: © Philippe Henry