Donation

Comme toujours, la Fondation Octopus a été bien occupée en 2017, avec de nombreux projets de soutien et l’organisation d’une série de conférences pour informer le public. Petite rétrospective des plus beaux moments vécus cette année.

L’épopée d’Homérus
Fin 2016, l’équipe de la Fondation avait relâché Homérous, une femelle Caretta caretta, d’une plage de l’île de Lampedusa, après huit ans de captivité et de rééducation au sein du Lampedusa Turtle Rescue Centre. Pour pouvoir suivre son parcours, la Fondation Octopus avait préalablement fixé une balise GPS Argos sur sa carapace. À l’occasion de ce projet, la Fondation a financé le développement d’un outil informatique gratuit et ouvert à tous, permettant de suivre sur une carte n’importe quel animal équipé d’une balise satellite. Le voyage d’Homérus a ainsi pu être suivi par le public pendant six mois, jusqu’au mois d’avril 2017.

Le généreux soutien du Inner Wheel Club de Genève
Au mois de mai 2017, la Fondation Octopus était l’invité d’honneur du Inner Wheel Club de Genève, lors d’une soirée spécialement organisée en sa faveur à la Société Nautique de Genève (SNG). Daniela Freggi, directrice du centre Lampedusa Turtle Rescue, avait spécialement fait le déplacement afin de parler de son projet en Italie. Grâce à une vente aux enchères des dessins d’Antoine Bugeon et des photos de Philippe Henry, la Fondation a pu récolter CHF 5000. Il y a quelques mois, la Fondation Octopus a reçu une donation complémentaire de la part du Inner Wheel Club, qui lui permettra de financer l’achat d’une nouvelle balise GPS Argos qui sera installée au printemps 2018 sur la carapace d’un mâle Caretta caretta.
Hippocampes et Syngnathidés
Cette année, la Fondation Octopus est partie sur les rives de l’étang de Thau et du bassin d’Arcachon, pour lancer le programme SYNTESE avec l’Association Peau-Bleue, créée par Patrick Louisy, biologiste marin français. Les deux équipes ont pu tester, grandeur nature, la quantification du nombre d’hippocampes et de Syngnathidés sur une surface prédéfinie d’herbiers de zostères. Le but de ce programme est d’étudier le rapport entre la présence de ces poissons et la bonne santé des herbiers. Grâce à ces missions, et au développement d’un outil de capture spécifique, il a pu être déterminé que les Syngnathidés étaient beaucoup plus nombreux dans les herbiers que ne le laissaient penser les observations visuelles sous-marines. De plus, un travail de photos morphométriques a été réalisé en plongée sur différents individus, afin de mettre en évidence les éventuelles différences entre sous-populations d’hippocampes.

Dernière mission en Albanie
Cet automne, l’équipe de la Fondation Octopus a rejoint une nouvelle fois l’Albanie, afin d’y étudier les restes archéologiques immergés près du port antique d’Oricum, qui avaient été repérés en 2016 grâce à un drone. Malgré les efforts déployés pendant deux semaines de mission, il n’a pas été possible de dater ni de définir précisément le rôle de ces vestiges. Mais cette étude a permis de générer la documentation complète qui permettra un jour à de futures équipes d’archéologues de se lancer dans des fouilles de la zone.

Informer le public
Cette année, la Fondation Octopus a eu l’occasion de participer a plusieurs conférences, sur des sujets divers et variés.

Au mois d’octobre dernier, Julien Pfyffer était présent au Club de plongée de Plan-les-Ouates (GE) pour y exposer la situation du thon rouge en Méditerranée. Un beau succès qui a réuni plusieurs dizaines de plongeurs passionnés.

Au mois de novembre, Julien Pfyffer, Saïmir Sphuza, Gionata Consagra et Jean Terrier (archéologue cantonal genevois) étaient réunis au Casino de Montbenon, à Lausanne pour donner une conférence sur le thème de l’Albanie. L’équipe y a présenté le projet mené à Oricum depuis 2012, ainsi que le potentiel historique et culturel important du petit pays des Balkans.

Début décembre, pour terminer l’année en beauté, Julien Pfyffer, est intervenu à l’Ecole Professionnelle Commerciale de Lausanne (EPCL), dans le cadre d’un cours d’histoire sur la Seconde Guerre mondiale. Devant 35 élèves, Julien a retracé l’histoire du Beaufighter, le chasseur anglais retrouvé dans les fonds marins grecs et sur lequel l’équipe d’Octopus avait travaillé en 2015.